L’art en partage : quand le symbole devient salaire et le regard, un trésor

Dans l'infini destin

Il est une époque où l’art n’est plus seulement l’affaire des musées, des galeries feutrées ou des enchères aléatoires. Une époque où chacun, du flâneur numérique à l’amoureux des bancs publics, peut s’y frotter sans s’y brûler, peut admirer sans choquer. Bienvenue dans l’ère du partage symbolique, là où l’œuvre ne se vend pas seulement : elle se raconte, se donne à voir, se réinvente. Et parfois, elle rémunère.

Le symbole comme passeport vers l’art

Dans notre monde saturé d’images et d’algorithmes, l’art redevient un langage et même retrouve son essence première. Non pas une langue savante, hermétique, mais un dialecte du cœur et de l’esprit, que l’on découvre par bribes : une photographie partagée sur un forum, une toile projetée sur les murs d’un immeuble, une performance captée sur un téléphone anodin. Seul alors compte l’expérience intérieure de celui qui crée et de ceux qui admirent.

Le symbole, dans cet univers, agit comme un fil d’Ariane. Il connecte l’œuvre à notre vécu, aux mythes enfouis dans notre mémoire collective. Il est cette clé qui ouvre une porte : celle du sensible. Une fresque urbaine devient un cri silencieux, un NFT se mue en manifeste, une sculpture devient refuge pour les regards apaisés.

Rémunérer l’art autrement : l’éthique du partage

Mais alors, comment rémunérer l’artiste quand l’œuvre voyage de main en main, de clic en clic ? C’est ici qu’intervient la philosophie du partage rémunérateur, chère à PARTAGEOS.INFO. Une idée toute simple, presque utopique : et si l’on récompensait l’acte de création par la reconnaissance, la circulation, mais aussi par un revenu juste, équitable, transparent ?

Dans ce nouveau contrat social, l’art n’est plus prisonnier du marché. Il devient une monnaie affective et symbolique, un bien commun valorisé non pas par sa rareté, mais par sa capacité à toucher, à éveiller, à faire penser. Les plateformes participatives, les dons volontaires, les mécénats décentralisés redessinent la carte du possible. L’œuvre est libre, l’artiste n’est plus seul. Même sur les réseaux sociaux traditionnels des rémunérations à la carte et tout à fait symboliques sont possibles. Alors pourquoi s’en priver ?

De l'infini destin série - Cecile D.
De l’infini destin série – Cecile D.

Une empreinte culturelle partagée

À l’image des anciens conteurs qui passaient de village en village, les artistes d’aujourd’hui sèment leur vision dans les interstices de la société. Ils laissent des empreintes, non sur des marbres éternels à la romaine, mais dans les mémoires, les flux, les murs de nos villes et de nos écrans. Ils fabriquent, sans le savoir peut-être, le patrimoine sensible du XXIe siècle.

Découvrir l’art à travers le symbole, c’est aussi reprendre part à une histoire collective, celle que la culture française a su écrire depuis des siècles : des vitraux de Chartres aux vers d’Éluard, des cabarets de Montmartre aux pixels d’aujourd’hui. C’est dire au monde : “regarde ce que je vois, et si cela t’émeut, donne un peu de toi”.


En conclusion, offrir une place à l’art dans nos vies, c’est aussi lui reconnaître une valeur — pas seulement monétaire, mais humaine. Et si cette valeur prend la forme d’un clic, d’un mot, d’une pièce numérique ou d’un regard posé longuement, alors l’œuvre aura trouvé son public. Et l’artiste, sa juste part.

PARTAGEOS.INFO, où l’art se partage, l’émotion se transmet.

A propos de Partageos 24 Articles
LE PERIMÈTRE : Peintures, écritures, photographies, sculptures, dessins, collages, gravures & estampes, arts textiles, arts numériques, design, mixte… et même l'art de la table grâce à de nombreux chefs !