Intelligence Artificielle, reflet de l’économie locale et globale, cauchemar ou opportunité ?

Depuis quelques années, un nouveau joueur a fait son entrée sur la scène artistique et culturelle, et il ne demande ni café ni pauses : l’intelligence artificielle. Que ce soit pour générer des portraits surréalistes, composer des symphonies futuristes ou encore pour écrire des poèmes qui rivalisent avec Baudelaire (ou presque), l’IA est sur toutes les lèvres. Mais est-ce un allié inspirant ou une machine infernale prête à nous voler la vedette ? en vérité, la réponse est un peu des deux.

Les artistes et l’IA : une histoire d’amour-haine

À première vue, l’IA ressemble à un assistant de rêve. Vous avez un blocage créatif ? Pas de problème, votre logiciel préféré peut générer une palette d’idées en quelques clics. Envie d’explorer de nouveaux styles ? Une IA peut transformer votre croquis approximatif en une œuvre qui ferait jalouser Picasso. Mais attention : si Picasso revenait, il dirait probablement quelque chose comme « L’IA, c’est du plagiat sublimé ». Et il n’aurait pas tout à fait tort.

Pour beaucoup, l’IA pose une question existentielle : si une machine peut créer de l’art, alors qu’est-ce qui nous reste à nous, pauvres humains sensibles ? Sommes-nous réduits à devenir des curateurs de notre propre obsolescence ? Ou bien, comme dirait Duchamp, est-ce que l’art n’est qu’une question d’intention, indépendamment de l’outil ? On vous laisse débattre, mais en attendant, les galeries commencent à exposer des œuvres signées « IA”, et certains collectionneurs sont prêts à payer une fortune pour en obtenir la jouissance.

Quand l’IA inspire, mais ne transpire pas

Ce que l’IA ne peut pas faire, cependant, c’est transpirer. Et c’est peut-être là toute la différence. Un artiste humain met souvent dans son travail des années d’expérience, de doutes et, soyons honnêtes, quelques litres de café ou de thé ou de quelques autres boissons excitant les neurones (parfois accompagnés de larmes ou d’une larme de tequila). L’IA, elle, compile et analyse des données. Émouvoir à partir de zéros et de uns reste un exploit technique, mais qui n’est nullement suffisant pour créer un lien avec le public. Enfin pour le moment car plusieurs expériences ont prouvé que cela commençait…

En réalité, l’IA est un outil, comme le pinceau ou l’appareil photo avant elle. Souvenez-vous : au début de la photographie, on pensait que les peintres allaient disparaître. Résultat : ils se sont réinventés, et la peinture abstraite est née. Peut-être qu’avec l’IA, une nouvelle ère artistique verra le jour, où humains et machines collaboreront pour créer des œuvres encore aujourd’hui inimaginables.

L’avenir : Terminator ou muse ?

Alors, faut-il craindre l’IA ? Peut-être, si vous espérez encore vivre de vos collages faits maison sur Etsy. Dans ce cas mieux vaut ne pas être sur internet où tout est globalisé mais rester vraiment en local, là où votre travail sera considéré à sa vrai valeur, là où des humains fait de chairs et d’os pourront juger de votre travail. Par contre pour les autres, l’IA peut être un formidable tremplin créatif. Elle ne remplacera jamais la capacité humaine à réfléchir pour et en s’adaptant mais permettra de prolonger l’imagination créative et même de la transcender en la canalisant.

En fin de compte, ce n’est peut-être pas l’IA qui définira l’art du futur, mais bien notre manière de l’utiliser ou de ne pas l’utiliser. Comme disait un sage (ou peut-être juste un auteur de tweets inspirants) : « La technologie ne fait pas l’artiste, mais elle peut lui offrir de nouveaux terrains de jeu. »

Réconcilier les planètes, du local au global et vice et versa !

En miroir à ce raisonnement, il est clair que nous avons d’ores et déjà deux mondes qui se côtoient : l’un en circuit local à l’échelle maximale de la région, qui profitera du tourisme et des évènements locaux, et l’autre monde, plus globaliste, ouvert à tout vent et tourné sur une économie mondialisée.

Entre ces deux mondes, quelques ascenseurs pourront nous faire passer d’un côté ou de l’autre en fonction de critères de performances, de diplômes, de trouvailles pour aller vers la globalisation, ou bien en fonction de la volonté de faire une pause, d’une idée nouvelle pour une communauté restreinte ou simplement un souhait de vivre aux côtés de la nature.

Il y a quelques temps, PARTAGEOS a lancé la notion d’Intelligence Anatomique #nousommesIA #JesuisIA… dans le sens où les IA sont et seront exactement ce que nous voulons qu’elles soient. Et si PARTAGEOS fait déjà penser aujourd’hui à un ascenseur entre le régional et le global, il permet déjà de se poser les bonnes questions, d’entrevoir des horizons et de construire des scénarios pour que l’art et la culture française aient toute leur importance dans les prochaines décennies.

PARTAGEOS.COM est aidé dans sa démarche par plusieurs associations et partenaires économiques. Tout le monde peut devenir acteur des changements à venir en participant à l’aventure PARTAGEOS.COM. Et si jamais les idées vous manquent pour contribuer au débat, vous pouvez toujours soutenir la cause en achetant des œuvres PARTAGEOS ou en faisant un don aux associations partenaires, comme IDCOUV.COM via Helloasso. Chaque geste compte… et qui sait, peut-être que votre contribution sera l’étincelle qui allumera la prochaine révolution artistique ?

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