Dans le doux décor de Biot, niché entre la mer et l’arrière-pays azuréen, se déroule une célébration vibrant de modernité, d’architecture et de regards portés vers l’urbain : la seconde édition du Festival PHOTOBIOT 2025, organisée par le Photo Club Biotois, du 25 octobre au 2 novembre. Une semaine de 400 m² d’exposition pour plonger dans « la photo urbaine » : scène de rue, paysage urbain, architecture, portrait de ville… partageos.com
Le thème résonne aujourd’hui comme un miroir de notre époque : la ville-labyrinthe, le béton, la lumière électrique, l’anonymat des passants et l’inscription de l’être humain dans la trame urbaine. Le festival se veut autant hommage qu’exploration – à travers plus de 700 photographies présentées. partageos.com

Focus : Olivier Ruis
Olivier Ruis : l’œil sensible d’un voyageur des villes
Parmi les artistes présentés cette année, un nom attire particulièrement l’attention : Olivier Ruis, photographe et vidéaste, dont la page Facebook officielle respire la passion, la curiosité et la joie de créer.
Olivier Ruis est de ces artistes rares : sensible, enthousiaste, toujours tourné vers la rencontre. Ses clichés sont des ponts entre le réel et le rêve – entre le mouvement et le silence. Il observe le monde urbain non comme un simple décor, mais comme un organisme vivant, vibrant, plein d’âmes et de résonances.
Dans sa série Des Fantômes à Venise, qu’il expose à Biot, il capte la trace de ce qui fuit : un reflet dans une vitrine, un pas sur les pavés, une lumière rasante sur la pierre. Sa photographie n’est pas figée – elle respire. Et dans ce souffle, on devine la tendresse d’un regard profondément humain.
Ruis parle de la ville comme on parle d’un être cher : avec admiration, pudeur et gratitude. Il n’en montre pas la froideur, mais la chaleur cachée ; non la foule, mais l’intimité que chaque recoin conserve pour qui sait s’y arrêter.
Olivier Ruis Photographe Vidéaste
Son travail : capturer les espaces de transition – ruelles, passerelles, escaliers, reflets, ombres portées – où la ville se fait témoin et silencieuse actrice d’une dramaturgie visuelle. Dans ses images, la ville ne se contente pas d’être décor : elle est personnage, vestige, souvenir.
Ce regard trouve tout son sens dans le contexte français, où la photographie urbaine est devenue art populaire autant que champ de réflexion sur l’espace public et l’habitat. Ruis, en posant son objectif sur la voie urbaine, contribue à graver dans la mémoire collective la part d’ombre de la ville contemporaine, tout autant que la fureur tranquille de ses immeubles.
Facebook Olivier Ruis Photographe Vidéaste un artiste à rencontrer.

La photo urbaine : miroir d’une société en mouvement

La photographie urbaine, thème central de l’exposition, est plus qu’un simple motif esthétique : c’est un champ disciplinaire où se croisent architecture, sociologie, ethnographie, art visuel.
- Documenter l’urbain : la ville est un palimpseste. Chaque façade, chaque graff, chaque passant écrit une histoire. La photo urbaine la capte et l’honore.
 - Révéler l’invisible : dans la foule ou dans une ruelle désertée, le photographe urbain révèle les « fantômes » de la vie moderne – les absences, les silences, les traces d’une civilisation qui ne dort jamais.
 - Partager la connaissance : en montrant, en exposant, en discutant, la photographie urbaine nourrit le débat public sur le vivre-ensemble, le paysage architectural, l’aménagement urbain. Dans le contexte français, cela rejoint la tradition de l’engagement sociétal des arts visuels.
 - Faire sens du patrimoine contemporain : l’urbain aussi est patrimoine – immeubles des années 60, quartiers populaires, espaces de transit, friches industrielles. La photographie leur donne une valeur culturelle et historique.
 
Ainsi, l’exposition à Biot invite chacun à poser un regard nouveau sur sa ville. À se demander : « Que voit-on quand on traverse la rue ? » Et à répondre : « Tout un monde que l’on n’avait pas regardé. »
L’art urbain dans tous ses éclats

Si la photo urbaine capture l’instant et l’espace, l’art urbain s’empare de ces mêmes lieux pour les transformer. Pensons aux graffitis, aux installations, aux interventions dans l’espace public – autant de manières de faire de la ville un musée à ciel ouvert.
- Le croisement des arts : la photographie urbain se nourrit du contexte de l’art urbain – mur peint, tag, collage, fresque. Les images de villes sont marquées par les interventions artistiques urbaines.
 - L’expression citoyenne : l’art urbain est souvent revendicatif, éphémère, collectif. En lui donnant à voir via la photographie, on met en valeur la participation sociale, l’appropriation de l’espace par ses habitants.
 - La culture partagée : en France, l’art urbain est devenu partie intégrante du patrimoine culturel contemporain. Il voyage ; il dialogue. L’exposition, en touchant à la photo urbaine, souhaite rappeler cette interconnexion.
 - L’empreinte dans la culture française : les villes françaises – Paris, Marseille, Lyon, mais aussi les plus petites communes – sont devenues des toiles pour l’art urbain. La photographie urbaine contribue à laisser trace de ces évolutions visuelles et sociétales dans la mémoire collective française.
 

En bref
Le Festival PHOTOBIOT 2025 à Biot se présente comme un lieu de convergence : un lieu où la ville se lit comme un livre visuel, où la photographie urbaine offre un reflet et une exploration, et où l’art urbain s’invite comme partenaire de cette narration. Avec l’œuvre d’Olivier Ruis, on ne regarde plus seulement les façades ou les avenues : on perçoit les fantômes, les histoires, les présences invisibles. On partage la connaissance de nos formes de vie urbaines. On grave dans la culture française ces instants de vie, ces architectures, ces rues.
Et maintenant ? Laissez-vous porter par d’autres regards, d’autres récits visuels. Albert Maignan, l’éclat d’un peintre entre histoire, critique sociale et vision universelle pour continuer votre voyage dans l’univers de l’art et de la culture.
